


Vyà est un terme issu du dialecte savoyard qui se traduit par conduite, manière d’agir.
Il illustre la manière dont l’atelier aborde la pratique architecturale :
Une architecture qui, sans négliger la recherche théorique, cherche avant tout à se révéler par sa réalisation.
Un ancrage, une compréhension des territoires d’intervention et une reconnaissance de l’intelligence des architectures vernaculaires et locales comme matière première de notre travail.
Une attention aux détails, aux systèmes constructifs, aux matériaux, en relation avec le terrain d’intervention.
L’atelier Vyà ambitionne d’apporter une réponse sourcée simple et rationnelle aux besoins particuliers d’un espace ou d’un territoire.
Après avoir mené chacun de notre côté des expériences professionnelles variées, en France comme à l’étranger, et de multiples concours à travers l'Europe à notre actif, nous décidons en 2021 de fonder l’atelier Vyà pour porter plus avant et concrétiser nos réflexions autour de l’architecture et de l’urbanisme.
Nous employons cette expérience riche et ses multiples sources d'inspirations pour trouver la réponse juste à chaque projet, quelqu'en soit la nature, de l'habitat individuel, collectif, au tertiaire ; neuf ou en réhabilitation.
Achille Gauquelin

Diplômé de l’ENSA Grenoble en 2013, après un master à Tucuman
2013 Mu Architecture
2014-2015 Taillandier Architectes
2015-2017 LA Architectes
2017 HMONP à l’ENSA Val-de-Marne
2017-2018 Atelier Corentin Desmichelles
2018-2021 AZC Architectes
2021 Fondation de l'Atelier Vyà
a.gauquelin@ateliervya.archi
06.95.14.83.00
5 rue du Sergent Bauchat 75012 Paris
Timothée Bossard

Diplômé de l’ENSA Saint-Etienne en 2013, après une année passée à l'Akademie van Bouwkunst d'Amsterdam
2014 Combas Architectes, 2015 Perraudin architecture et HMONP à l’ENSA Grenoble
2016-2017 Atelier Martel
2017 NZI Architectes
2018-2021 Jägnefält Milton (Stockholm)
2021 Fondation de l'Atelier Vyà
t.bossard@ateliervya.archi
07.82.73.78.24
43 rue du Dr Albéric Pont 69005 Lyon
vyà
Paris
-
Lyon



Le caractère insulaire de l'île-de-Batz l'a préservée de l'urbanisation ; et sa situation géographique la place à l'interface de plusieurs sites naturels inscrits (Natura 2000, ZNIEFF-2). L'ouverture de l'épais mur en granit côté jardin offre la possibilité de créer une pièce de vie traversante, et de créer un espace avec une généreuse hauteur sous plafond. Le petit penty aux épais murs de granit a été flanqué d'extensions au fil du temps. Le projet vise à réorganiser l'intérieur, modifier les baies tout en respectant le caractère protégé de l'île.




Le long de l’avenue Parmentier, dans le 11ème arrondissement de Paris et à proximité de la Mairie, subsistait un petit immeuble en R+2, libérant une dent cruse dans une avenue extrêmement dense.L’immeuble sur rue, à usage commercial au rez-de-chaussée et d’habitation aux étages, a été construit par les architectes Lecoeur et Jodart, actifs ensemble entre 1914 et 1926.Réalisée en brique de ciment, la construction présente cinq travées, les trois du centre étant regroupées. Un balcon est situé au-dessus de l’accès à la parcelle et tous les garde-corps montrent une ferronnerie soigneusement dessinée. Un escalier en bois à balustres et dont la sous face, de très belle qualité, est ourlée de lamelles, desservait les étages jusqu’aux combles.
La surélévation projetée, en ossature bois, vient combler la dent creuse en ajoutant quatre niveaux sur l’édifice existant, renforcé.En lien avec la Commission du Vieux Paris, il a été convenu de conserver et prolonger la cage d’escalier avec son escalier à balustres bois.L’organisation générale des niveaux est identique entre l’existant et la surélévation, puisque deux logements sont distribués depuis le noyau de circulations verticalesLa surélévation optimise le gabarit permis par le PLUb parisien, jusqu’à libérer une généreuse terrasse en R+6.
La surélévation sur rue se veut peu bavarde et est revêtue de brique de parement sur support ventilé pour créer une continuité entre la partie existante et la partie en surélévation. Le système de travées de l’existant est repris en façade, tandis que des jeux de surépaisseur viennent la rythmer. L’ancien atelier en fond de cour fait l’objet d’une rénovation plus lourde : impropre à le transformer en l’état, il est largement renforcé et rénové pour y accueillir 3 logements. Sa façade unique, sur cour, est composée de larges baies en aluminium brossé, de briques pleines aux appareillages divers et d’un bandeau en béton préfabriqué.






La maison, implantée dans une forte pente, bénéficie d'un cadre paysager exceptionnel, en balcon sur le lac du Bourget et nichée au coeur d'une végétation luxuriante caractéristique de la colline.
Au vu de la contrainte importante que représente le terrain sur lequel elle est implantée, l'habitation ne bénéficie pas de larges surfaces planes en contact direct avec les espaces de vie, le projet devant ainsi remédier à cette situation en y adjoignant une terrasse en partie Nord au Rdc, et un balcon en façade Ouest au R-1.
L'intervention s'assume comme une nouvelle strate visible et directement lisible de la vie de la construction, tout en y faisant référence. Elle se fait discrete dans le terrain et contre la maison, et s'intègre ainsi en douceur dans l'ensemble. Du point de vue du grand paysage, la finesse des éléments et l'emploi d'une maille métallique de remplissage garanti son effacement dans la colline verdoyante.





Ce projet s’inscrit dans la transformation d’une maison individuelle construite en 1990, implantée au cœur du site remarquable du Vallon des Serres. Le couple propriétaire souhaite revaloriser et étendre son habitation afin de mieux répondre à l’évolution de leurs usages et de leurs besoins.
L’intervention se décompose en deux volets : la création d’une terrasse abritée qui prolonge généreusement les espaces de vie vers le jardin, et la surélévation du garage existant pour accueillir un studio indépendant. Ces aménagements viennent compléter la maison d’origine sans en altérer l’équilibre, en privilégiant une architecture simple, intégrée et respectueuse du cadre paysager. L’ensemble offre de nouvelles possibilités d’usage et renforce la qualité de vie au sein de cette propriété familiale.





L’architecture est un élément narratif construit, qui doit avant tout s’insérer de manière fluide dans une histoire : celle d’une rue, d’un quartier, d’une ville ou d’un territoire. En ce sens, le projet architectural doit écouter, comprendre et analyser son environnement et ses usages. C’est dans cette approche logique, accompagnée d’une lecture sensible du site, que se construit la narration du projet. Il est toujours question de construction, qu’elle soit mentale ou physique, et elle doit être motivée par la recherche de la réponse juste.
Au-delà des formes qui émergent des parcelles, le projet de logements et le bâtiment du reposoir créent une épaisseur habitée aux limites du site. Notre projet se veut à la fois une pièce urbaine remarquable et un outil fonctionnel, offrant à ses occupants un cadre agréable, propice à l’habitat et au recueillement, tout en s’ouvrant sur le paysage – qu’il soit intérieur, proche ou lointain.





Cette esquisse de maison individuelle constitue la première étape d’un projet d’autoconstruction porté par le client. L’étude vise à traduire ses envies, son mode de vie et ses attentes en une proposition architecturale claire et cohérente. Implantation, volumes, ouvertures et ambiances intérieures ont été réfléchis pour offrir un cadre de vie simple, lumineux et en lien direct avec le paysage.
Ce travail préliminaire a pour objectif de poser les bases d’un futur projet réalisable, tout en fournissant un dossier solide pour accompagner les démarches de financement. Il sert ainsi de support d’échange, permettant au client de se projeter et d’affiner progressivement les choix techniques et architecturaux qui guideront la construction de sa maison.




L'Ehpad des Aubes se situe à la lisière d'un espace boisé remarquable, en pleine ville et à proximité du Lez.
La restructuration envisagée a été vue comme une opportunité d'agrandir et valoriser cet écrin de verdure, tout en offrant des vues plus généreuses sur celui-ci depuis les chambres. Le projet, plutôt que d'envisager la construction d'une aile supplémentaire complexifiant la lecture de l'ensemble, prend ainsi le parti de simplement épaissir le bâtiment existant en s'appuyany sur la trame existante pour en réorganiser la partition.
Une série de colonnes en pierres massives vient supporter l'extension, réalisée en ossature bois et isolation paille. Au rdc, une galerie couverte ombragée offre un espace de déambulation sur le jardin.


Au milieu des plaines agricoles du gâtinais, le petit hameau, à l'écart du village, apparaît comme une poche de biodiversité et de verdure. L'association "Les Cabanes Dicila" y développe depuis plusieurs années, des échanges culturels et écologiques en milieu rural.
Soucieuse d'accueillir au mieux leurs visiteurs, trois hébergements légers et autoconstruits seront implantés sur une parcelle accueillant un panachage d'essences de feuillus et résineux.
Les cabanes, en bois, seront simplement posées sur des fondations superficielles, et non raccordées aux divers réseaux, dans un souci de réversibilité. Leurs formes triangulaires, élémentaires, s'implantent au gré des arbres existants.
Les cabanes, en bois, ont pour seule fonction que de pouvoir se reposer. Les espaces sanitaires et de restauration sont mis en commun, dans l'esprit de transmission et de partage de l'association





L'ouvrage doit permettre de franchir un milieu humide sensible, au coeur du Vallon de Chantemerle, tout en le préservant et favorisant son développement.
Le projet repose sur la recherche d'une intervention sur site minimale. Le caillebotis est développé en une succession de plateformes métalliques, partageant les mêmes dimensions, chacune s'ancrant dans le sol par deux uniques points d'appui. Les plateformes sont elles mêmes composées de modules préfabriqués en atelier de petites dimensions, pouvant être manutentionnées par un nombre restreint d'intervenants.
Le cheminement créé valorise la scénographie naturelle du paysage qu'il traverse en offrant des plateformes d'accueil et de repos, ainsi qu'une variation sur les mains courantes invitant le public à la contemplation de ce milieu naturel tout à fait exceptionnel



Le projet s'insère dans une dent creuse à proximité immédiate du boulevard du 8 mai 1945, artère majeure de La Courneuve.
En retrait de la rue, le volume s'élève discrètement au dessus des toitures voisines, réemployant les codes architecturaux propres au patrimoine début XXe présent tout autour du site : une ordonnance simple et régulière, un travail du calepinage de la brique conférant au bâtiment une élégance contenue.





L'intervention consiste à insérer une surface de stationnement abritée et une véranda au sein d'un ensemble architectural singulier : une meulière typique du début XXe, située en bordure du centre historique de Maule.
Le projet cherche avant tout à contenir au mieux les volumes pour perturber le moins possible les vues et la continuité paysagère de l'ensemble. Le stationnement prend la forme d’un abri minimaliste, constitué d’un mur périphérique sur lequel vient s’appuyer une structure fine en acier, supportant à son tour une toiture métallique légère.
La véranda relève d'intentions architecturales similaires, une construction en acier recherchant légèreté et finesse des éléments, réinterprétant le canon de la véranda victorienne dans une expression épurée.
L’ensemble se veut économe, proportionné à sa destination finale et le plus discret possible.






Visité par un large public chaque année, Le Festival des Architectures Vives vise à sensibiliser le grand public à l'architecture par la mise en valeur de lieux patrimoniaux, au moyen d'interventions micro-architecturales faisant écho à un thème propre à chaque édition.
En 2022, le festival était placé sous la thématique de "l'impermanence"
L’installation se propose de definir l'impermanence par son contrepied "l'illusion de permanence" au moyen d’un diptyque, archétype de l’espace domestique, incarnant une conflictualité des temporalités dans une forme essentialisée, confrontant le visiteur à sa propre impermanence et à l’illusion de la permanence de son environnement.




Le lieu est chargé d’histoire, de vielles pierres, de culture, de garrigues et d’imaginaire de carte postale. C’est dans ce contexte patrimonial, nourri du passé et projeté vers l’avenir, que le projet va puiser ses fondements.
Au-delà de la forme, qui suit les limites de la parcelle et vient fabriquer une épaisseur habitée en front urbain, la volumétrie travaillée en redents révèle le dispositif intérieur du bâtiment, et laisse comprendre la morphologie du plan.
Les façades sont vêtues d’une cape minérale ponctuée de couleurs, drapé solide protégeant et pérennisant l’habitat. Il lui donne une épaisseur, une limite douce et rassurante. La matière devient plus qu’une expression plastique ou patrimoniale, elle devient une matière vivante et sensible, reflet d’un lieu et d’un environnement à respecter.



Chaque époque se succédant produit une architecture qui lui est propre, se superposant aux autres pour perpétuellement compléter et amender nos villes.
Se gardant d’un prolongement strictement littéral des façades existantes, le projet s’appuie sur les caractéristiques remarquables de la composition originelle pour proposer un nouveau volume s’affirmant a la fois comme contraste et complément, un prolongement contemporain logique.
La nouvelle façade reprend ainsi certains alignements et caractéristiques d’ouvertures, et porte un soin particulier à répartir les proportions en accord avec la façade existante.
Le nouveau volume s’insère de ce fait naturellement dans la continuité de l’architecture originelle, tout en y apportant des éléments de construction marqueurs de leur époque.



Inspiré des constructions traditionnelles Ashanti, le projet distribue les quatre pièces autour d'un impluvium, source de fraîcheur. Cet espace constitue un espace de transition nécessaire permettant aux enfants d'être dans de meilleures conditions avant d'entrer en classe.
Le projet s'appuie sur un système modulaire, utilisant des murs de dimensions égales pour délimiter les espaces, permettant une économie de matière en limitant les situations particulières et en réutilisant des éléments constructifs (banchages, ...) Ces murs accueillent les éléments fondamentaux et symboliques d'un salle de classe : le tableau noir, la bibliothèque, les espaces d'expression (dessins, pendaisons, ...).




La ville est un espace tiraillé entre des enjeux contradictoires et instables.
L'idée est ici de dissocier la réalisation de la ville des contraintes politiques et socio-économiques. Le projet recherche un parcours stable, une ligne continue susceptible de soutenir la trame urbaine sans compromettre son évolution.
Il considère la ville comme la construction d'un patrimoine socio-culturel : un repère commun perpétué à travers les âges. Investi selon le modèle d'action citoyenne coopérative, ce maillage urbain est à considérer comme le produit d'une construction collective, non-programmée mais pourtant parfaitement rationnelle, résultant en cette ville riche d'une complexité multifonctionnelle qu'Honoré de Balzac, observant la vie parisienne du XIXe siècle, décrivait comme "la bizarre union du ménage et de la fabrique"




L'habitation existante est une représentation caractéristique de l'architecture savoyarde des années 1970, porteuse d'éléments hérités de la pensée moderniste tout en cherchant à y réintégrer des items de constructions traditionnelles régionales.
Ici, la maison est placée sur un terrain en forte pente, s'ouvrant de manière spectaculaire vers le lac du Bourget, mais limitant la dimension des espaces extérieurs en connexion avec l'espace de vie, enjeu du projet.
L'intervention privilégie les faibles sections d'une construction métallique, permettant de ne pas compromettre les vues depuis les intérieurs et facilitant le chantier, cherchant également ainsi à s'émanciper d'une architecture existante très marquée, instaurant un dialogue entre la masse dominante de béton de cette dernière et une nouvelle structure en filigrane.



Le projet est basé sur l'affirmation dans d'un espace public de premier plan dans le territoire étendu, capable d'assumer le rôle de plate-forme d'échange cristallisant la communauté urbaine de Saint-Prix. La stratégie d'occupation du site repose sur la volonté de conserver son sens à grande échelle, et de perpétuer les caractéristiques identitaires du lieu en les interprétant comme éléments de projet.
L'insertion de petits volumes contribue à recréer un lien étroit entre espaces disparates mais essentiels dans l'urbanité de Saint-Prix, tout en perpétuant la générosité des espaces plantés. La création d'un patrimoine vivant fondé sur la conscience de l'espace environnant est alors placé au cœur du processus architectural et urbain, caractérisé par la notion de pérennité et renouvellement.


La création des espaces de l’art interroge les pratiques artistiques, de même que le renouvellement de ces pratiques implique la reconsidération des espaces de l’art : L’art n’est pas uniquement dans l’œuvre exposée, ni dans l’architecture qui l’abrite, mais dans la réception et l’interaction que ces dernières entretiennent avec le visiteur, devenu à son tour acteur.
Le projet repose ainsi en premier lieu sur l’activité du visiteur. Il est avant tout une invitation à l’exploration, la méditation, à une prise de recul nécessaire à la formulation d’un regard critique, tant vis-à-vis des œuvres présentées, de l’environnement urbain, de l’architecture, que de la société dans son ensemble. Le projet cherche avant tout à créer les conditions de la discussion, soulevant des interrogations sur la société contemporaine à travers l’art et l’architecture. Il réfute ainsi l’idée du musée comme simple espace consommable et s’envisage avant tout comme un lieu majeur du débat et de la discussion, un forum au cœur de la ville et du Kulturforum.




Afin de préserver le lieu et son rôle social dans le quartier, le complexe est inséré comme un bâtiment linéaire, structurant l'espace tout en hiérarchisant les espaces entre intime et collectif au moyen des strates successives qu'il développe.
Une enfilade de salles libres, « ateliers », fait face à l'esplanade, laissée ainsi libre de toute intervention et aussi vaste que possible. Les salles de classe sont rassemblés dans la partie nord du site, le long du quai, bénéficiant de la meilleure orientation, apportant une douce lumière naturelle dans les pièces.
Les deux principes distinctifs employés contribuent à l'établissement de repères dans l'environnement urbain pour chacun des habitants, ainsi que pour les enfants dans l'identification des espaces et des échelles.



Le projet exploite les qualités inhérentes au lieu en organisant le programme thermal autour des ruines préexistantes, réutilisant et transformant cette centralité pour y insérer en douceur une nouvelle pratique dans le territoire.
Chaque bâtiment suit le même principe de conception hérité du vernaculaire :
Un mur périphérique épais délimite et protège l'espace domestique tout en encadrant l'intervention humaine. L'espace ainsi circonscrit est ensuite subdivisé pour organiser les fonctions en sous-espaces, chacun directement relié aux autres, pour une efficacité et une compacité maximale.
Enfin, la construction est couverte d'une épaisse toiture, transcendant sa fonction initiale en modelant directement la qualité singulière de chaque lieu, répartissant la lumière naturelle, directe ou indirecte, réalisant ainsi la multiplicité des différentes ambiances liées aux fonctions spécifiques de chaque espace.
Les bâtiments résultent alors de la rencontre d'une division concrète du sol, ancrant les activités humaines dans le site, et de la sculpture de la lumière et du vent à travers le toit, invitant les visiteurs à rencontrer les deux éléments dominant ce territoire : les grandes étendues granitiques et l'omniprésence du ciel.




Le Forte Portuense fait partie d'une ceinture constituée de 15 forts entourant Rome, datant du XIXe siècle. Aujourd'hui abandonné et parasitée par diverses constructions, la ville cherche à insérer le fort dans la vie culturelle et sociale romaine, par la création d'une ambitieuse mixité programmatique.
Le projet repose sur l'articulation de trois places, chacune clairement identifiée et jouant un rôle singulier, plaçant le fort au centre des flux à l'échelle du quartier. Sur la base des usages existants, il installe le marché de quartier au centre du fort tout en utilisant de nouveaux éléments programmatiques pour réaffirmer les limites et hiérarchiser les espaces publics, structurant le site par une succession d'espaces de diverses dimensions.

